dimanche 24 janvier 2010

FOETUS

EPSILON

SYMBOLIQUE DU QUATRE AU MOYEN AGE

CLAUDE MONET

REFLET DE SPIRALE MANDALA

LA TERRE ET LA LUMIERE

FACE CACHEE

LA VIE

PUISSANCE

Juste un "CYGNE"

Squelettes de mains et élévation de petits coeurs

UNICITE ( peu importe notre religion notre âme suivra le même chemin)

Calligraphie arabe Mouhamed en Arabe

MOISE & ABRAHAM ET LA LIBERATION DU PEUPLE SACRE

APOCALYPSE 1

SENS & ESSENCE

MELODIE DE LA LUMIERE

ELEVATION

L'ASSOMPTION

La photographe du non visible

Née sous des cieux où les secrets de la lumière sont indéfinissables, Aïcha SKANDRANI reconnaît devoir énormément à son pays natal car c’est cet amour de la lumière qui coule dans ses veines, lumière tant de la physé (nature en grec) que de la psyché (âme en grec). Elle tient donc avant tout à rendre hommage à son pays, à sa beauté et à la tolérance des Tunisiens ainsi qu’à l’arc-en-ciel des couleurs de la Mer Méditerranée, de ses horizons et de ses artistes et intellectuels du passé et du présent.

C’est donc cet espace privilégié où le soufisme a transformé les âmes , qui l’a nourri et qui a opéré les parcours initiatiques du voyage : elle a ainsi eu la chance de passer de La Marsa à Los Angeles où elle a eu la chance de fréquenter un milieu artistique sous les cieux bénis de La Californie , ville des anges perdus pour se retrouver à Toulouse , la ville rose , et enfin à Paris où de nouveau ,avec son sens inné du relationnel , elle s’est intégrée dans un milieu culturel et artistique grâce à l’IESA .

Après plus de deux ans à Los Angeles et avec des notes brillantes à Santa Monica College, elle dut se résigner à quitter cette ville après le 11 septembre 2001.

C’est au terme de ses études à l’IESA qui lui a permis de découvrir les lumières de l’Italie et principalement des villes comme Vérone et Venise qu’elle a pu fixer grâce à l’objectif de son appareil photo des images exceptionnelles capturant des effets optiques transmis par la lumière aspirée à une très grande vitesse
Elle passe ainsi grâce à son art de la photographie du voyage terrestre , visible au voyage céleste, en tentant avec succès de capturer , hic et nunc , l’image de non visible à l’œil nu . Ses photos fixent à jamais ces effets par le médium, l’objectif de l’appareil photographique et par son sens inné de la lumière . Ses photos dénotent une perception sensorielle et extrasensorielle hors du commun : elles aspirent le récepteur dans un halo de couleurs chatoyantes flirtant avec le visible et le non visible plutôt qu’invisible ; cette grande vitesse de perception donne l'impression d’un tunnel qui conduit on ne sait où …
Elle tient enfin à remercier La France pour lui avoir donné cette opportunité de formation exceptionnelle et la ville de Paris qui a toujours été la capitale où sont nés la plupart des mouvements d'art et entre autres, l'art abstrait comme celui de KANDINSKY qui a écrit "Du spirituel dans l'art".
Kandinsky compare la vie spirituelle de l’humanité à un grand Triangle semblable à une pyramide et que l’artiste a pour tâche et pour mission d’entraîner vers le haut par l’exercice de son talent. La pointe du Triangle est constituée seulement de quelques individus qui apportent aux hommes le pain sublime. Un Triangle spirituel qui avance et monte lentement, même s’il reste parfois immobile. Durant les périodes de décadence les âmes tombent vers le bas du Triangle et les hommes ne recherchent que le succès extérieur et ignorent les forces purement spirituelles.

Aicha Skandrani pense comme Kandinsky que l’art et la culture sont d’excellents médiums pour la révolution sociale et le développement de l’humanité. Elle fréquentait toutes les manifestations culturelles que sa mère organisait à La Marsa, quand elle présidait à la culture de la ville.

À l’âge de 17ans, quelque chose a bouleversé sa vie, et l’a même métamorphosée. Une prise de conscience menant à la certitude absolue que l’être ne voit pas tout, n’accède pas à tout et qu’il y a assurément un monde non perceptible à l’œil nu, accessible seulement à certaines personnes privilégiées.
Attirée par cette extrême sensibilité vers ce monde inconnu et le désir de le fixer grâce à son objectif, Aïcha Skandrani aimerait le faire partager à travers son exposition qui s’annonce exceptionnelle et où l’art de la photo prend une autre dimension.

Chaque photo est un grand tableau à lui tout seul, où cette artiste sensitive capte la lumière reflétée dans l’air, ainsi que des images troublantes où l’on a l’impression de capter l’énergie des esprits ou même l’image d’un fantôme dans un restaurant à Venise !!!

Aïcha, munie de son appareil , est toujours en mouvement que ce soit à pied ou dans un moyen de transport (bus, avion …) pour piéger la lumière et ses mouvements et opérer la transition du voyage physique au voyage spirituel.
Elle est persuadée que la mort n’est qu’un passage ou plutôt un retour vers la Lumière, qui guide et aspire l’âme à une vitesse extraterrestre.

Son travail capture et libère une partie intime de son Moi et de son Émoi. Sa motivation, c’est sa foi qui réside dans le désir de capturer le monde non visible et d’éveiller une certaine spiritualité chez l’être humain.
Elle rêve aussi de combattre les aspérités des différentes voies qui s’offrent à elle en vue d'atteindre la Sagesse.
Elle s’intéresse sans fanatisme à l’ésotérisme de l'esprit, à sa dimension cachée, refusant les vulgaires perceptions et appréhensions pour se sentir plus proche de l’ouverture sur une autre dimension ou d’autres dimensions qui lui permettraient de développer ses capacités perceptives assez rares aujourd’hui.
Savoir évoluer et tirer profit de ses épreuves, comprendre ses erreurs et les positiver par l’art de la photo, en savoir pré- senti et acquis … C’est là l’objet de cette exposition qui est avant tout un questionnement cheminant des Sens à l’Essence.
L'évolution de la spiritualité de nos jours est-elle un préalable à l'évolution d’une humanité qui a perdu son âme ?

Le plus important est de prendre conscience que Dieu n’a pas de religion, et qu’il demeure en premier lieu Amour. Pour cela, la grande affaire consiste à Faire la différence entre la spiritualité et religions.
De tout temps, les religions et les croyances ont existé du Mandala, au Shintoïsme, en passant par le Bouddhisme ou l’Indouisme.

Viennent ensuite le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. À la base, ces religions ont vu le jour pour corriger l’humanité et la guider vers la spiritualité et la générosité et non pour la diviser !

Aicha ne pense pas que dieu-amour approuve ces pratiques. Pour lui le plus important, IL est AMOUR comme l’indiquent ses 99 noms dans la religion musulmane. Il a en effet 99 noms d’amour.

Tout un programme, le choc des civilisations n’existe que dans les têtes, il est temps de revenir à l’ ESSENTIEL: les coexistences n’en seraient que plus favorables avec une humanité libérée et réconciliée au-delà de toutes les intolérances, les exclusions, les génocides, les guerres . . .